Il y a ces belles fraternités qui démarrent au hasard d’un regard, d’un sourire et même d’une guerre déclarée,
Il y a ces instants qui pourraient se transformer en éternité,
Ces instants où coude à coude, mains serrées, enlacées,
On pourrait s’éterniser et s’enraciner à jamais,
Et il y a ces instants fugaces où tout finit par se figer,
Où pris en otage par l’électricité,
On se détache ...
Où le fleuve de la vie nous met l’un et l’autre sur diverses rives,
On croit encore à des ponts entre ces rives,
Alors que parfois elles divergent vers deux opposés ...
Puis on finit par s’étonner qu’hier encore on était entrelacés,
Qu’hier encore on se pensait liés pour toujours et à jamais ...
Et sur cette Terre où on s’habitue à tout,
Parfois même à l’Enfer,
Je veux encore ressentir cette amertume,
De voir tant de liens se désamorcer,
Ce goût amer traduit ma sensibilité mais surtout mon humanité,
Soulevant ce fort désir que toi et moi, vous et moi, ça soit à jamais et surtout pour toujours !
Je vous Aime !
Angélique
