Dans le silence de mon âme, l’écho se fait retentir : de mélodrames en tragédies historiques, mon corps s’est s’asséché. J’ignore s’il saura à nouveau se désaltérer.
Je suis espiègle des refrains qui ont trahi la mélodie. Crois-tu qu’un meilleur son est à venir ?
J’erre dans mes émotions refoulées jadis : celles qui auraient pu être libérées bien avant, celles que j’ai préféré garder pour tenter de sauver ceux à qui on l’avait interdit.
L’ignorance est sans voie et parfume la senteur de ceux qui pour atteindre les étoiles prennent des fusées par effraction.
J’ignore si je saurai pardonner à la vie qu’elle m’a été bien plus modeste qu’à des enchanteurs stériles et en discordance à la bienveillance.
Saurais-je embrumer ma Voie lactée interne d’un soubresaut de fantaisie, d’un univers où la magie s’imprègne parfois du triste sort de la réalité pour en créer un bouquet final d’artifices chaque jour ?
J’aimerai croire que ma vie me joue des tours pour me surprendre par des frissons d’émotions agréables, comme un arc-en-ciel en dessus de la mer, se mélangeant à des couleurs pastels, pour un spectacle d’étincelles divines dans chaque regard.
Oui, je suis une rêveuse, peut-être même une artiste et j’aime croire que c’est ce qui fonde mon cœur et ma vie à chaque instant. Et qu’un jour certain, c’est ce qui fera mon trésor aux allures d’une maison où l’amour et le nomadisme enchanteur et enchanté régneront.
Ecrit par Angélique Cointet
