Mon amour ...

Mon amour …

Mon amour, je ne rentrerai pas ce soir, c'est inutile : tu as comme disparu …

Mon amour, je te cherche encore … parfois …

Mon amour, c'est comme si tu ne faisais plus parti de ce monde …

Non c'est pire : je sais que tu parcoures ces terres, même si elles me semblent si loin désormais, mais en fait tu es , tu es vivant ! Je pourrais te toucher tout comme avant mais je n'arriverai même pas à te frôler, ton image disparaît ou bien celle que j'avais de toi !

Mon amour : où es tu ? Comment ça : devant moi ? Suis je devenu aveugle ou bien c’était avant ? Est-ce que je viens d'ouvrir les yeux ? Suis je désorientée ? Est ce moi dans cet autre monde ?

Tu me parles de garde d'enfants, tu veux me les arracher mais c'est toi qui les a installé dans mon ventre, tu étais si bien douillet, tu étais mon doudou adoré …

Je te cherche et je désespère de te trouver ...

Sors de ta cachette !

Les enfants sont la preuve que toi et moi on a été mais on rechigne de se trouver face à cette nouvelle réalité fracassante à souhait … Nos meubles quant à eux se trouvent coupés en deux … J'ai peur de ne pas comprendre : comment pourrait-on les couper en deux ? Et moi veux-tu me couper en deux ? On aura fait de nous des milliards de morceaux et pourtant on était comme un …

Ça a peut-être été ça notre pire faille : oublier, s'oublier car même si on était indépendants, on était l'un avec l'autre … l'un envers l'autre … l'un pour l'autre …

A force de concessions, de compromis, c'est soi-même qu'on a compromis …

Je demanderai au prochain d’être juste lui, même s'il me déplaît, je lui dirais reste tel que j't'haine, et la seule chose que je lui demanderai en retour c'est : aimes-moi ou haines-moi comme je suis, mon miroir bien-aimé ...

On aime bien trop ce qui nous plaît et on délaisse, on rejette le pire de l'autre mais c'est pourtant la personne qu'on aime …

On cherche bien trop à se fondre dans l’idéal de l'autre mais on ne saurait jamais l'atteindre …

L'amour n'a pas besoin de compromis, de concessions et d'efforts :

IL EST !

 

Je me languis de pouvoir te dire et entendre : "Je t'aime comme tu es" ...

Angelique Cointet

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