Ces étreintes …

Il est des étreintes sans nom, qui restent gravées dans l’Éternité ...

Elles n’ont durées qu’un instant et pourtant elles ont fait ce point de bascule,

Entre l’avant et le maintenant.

Il est des étreintes sans nom, qui bousculent des évidences,

Des voies toutes tracées, des points virgules disséminées dans l’espace ...

Et qui créent et le vide et le plein en une seconde de temps.

Il est des étreintes sans nom, qu’on garde en mémoire de manière précieuse,

Comme pour défier le sablier, comme pour retenir le parfum de ce corps qu’on a frôlé,

Et capturer pour toujours ce qui était si fugace ...

Il est des étreintes qu’on aimerait revivre encore et encore,

Et ce soir, c’est mon corps contre le tien que j’aimerai blottir,

Ma tête contre tes lèvres, alors je saurai que l’instant d’après n’existera plus jamais.

Écrit par Angélique Cointet, le 14 janvier 2020, à 22h00