Je n’ai peut-être pas réussi socialement pour l’instant mais j’ai acquis une p* d’expérience de vie…

Aujourd'hui, je sens du stress de vous présenter ce post. Un post dans lequel je me dévoile bien plus qu'à l'ordinaire. Pourquoi ce post ? Car je sais depuis longtemps que je dois mettre mon Histoire de Vie au service du Collectif. Que c'est cette histoire qui m'a amenée dans un profond travail de guérison depuis + de 25 ans et que c'est ce travail-là qui fait que je peux aller autant en profondeur dans les accompagnements que je propose.

Allez GO...

Je suis à un âge où je devrais déjà avoir réussi socialement. Injonctions sociales, oui, volonté personnelle aussi. 
Depuis petite, j’espère vivre mon ascension sociale, une ascension sociale avec un métier-passion. Je fais tout mon possible pour ça mais comme tout un chacun, j’ai mes limites et je dirai même mes handicaps.

Je n’ai pas encore réussi socialement à un âge où j’aurai déjà aimé « être en haut de l’affiche », mais j’ai acquis une p* d’expérience de vie qui me donne l’assurance, la force ET aussi mes fragilités, une certaine instabilité parfois.

Je parle de belle carrière et j'en oublie le package : mariage-enfants. Je n'ai rien de tout ça. 
Sociologue de formation, je sais que beaucoup de choses dépendent de notre point de départ et en l'occurence, je reviens de très loin ! 

Je suis née malgré des bourrasques et des bourrasques : j’étais un « accident » et j’ai failli être avortée. À ma naissance, on m’a plongé sous appareil respiratoire. Mes premiers souffles semblaient être un refus de cette vie mais j’ai lutté et accepté de vivre. 
Née d’une deuxième Union, la famille de mon père n’acceptait pas ma mère. Si cela se voyait assez peu au départ, ça s’est révélé totalement à la maladie de mon père. J’avais 10 ans, papa était malade et les conflits familiaux éclataient. 
Quelques années avant ça, le proverbe « la parole est d’argent, le silence est d’or » prenait tout son sens : je taisais dans une profonde amnésie traumatique les agissements de mon oncle. Je ne dirais pas ici les mots effrayants d’une réalité qui l’est tout autant. Je dirai juste le terme "#metoo" pour vous mettre sur la piste.
12 ans : papa décède. Je le sais 10 jours après. Pendant 10 jours : « son état est stable, tout va bien », me disait ma tante au téléphone. Mort et enterré était la réalité. Volonté de protection ? Non : continuelle volonté de nuire.
La suite ? Maman en dépression. Une inversion des rôles. Ma vocation d'accompagnante naît. Je veux lui donner le sourire ! La famille ? Inexistante ou presque. 
J’aurai connu dans mon histoire familiale toutes sortes de violences : physique, psychologique, sexuelle, économique. 
Depuis, je grandis sans eux, sans cette famille, sans lui mon père que j’aurai idéalisé longtemps pour en garder un vive souvenir, mais aussi sans ma maman qui est parti rejoindre mon papa lorsque j’avais 24 ans. C'était juste avant ma dernière année d'études. J'entre sur le "marché du travail" avec un très grand vide existentiel.

Sacrée histoire, sacré package. Je sais : je ne suis pas née dans un pays en guerre ni dans un pays qui crie famine. Je sais : il y a toujours pire mais quand même ! 
Si l’on en croit certaines croyances spirituelles, j’ai choisi mon histoire de vie, mon histoire familiale. Est-ce que j’y crois ? Je dis souvent avec humour que dans ce cas, je devais avoir 4 grammes dans chaque bras. 

Je n’ai pas encore réussi socialement mais j’ai acquis une p* d’expérience de vie ! Il y a peu de temps encore, j’avais honte d’être ET accompagnatrice ET accompagnée. Aujourd'hui, je sais que je peux en être fière, tout comme je peux être fière de mon parcours. J'en suis même arrivée à la conclusion que je pouvais être fière d'avoir demandée d'être hospitalisée début juillet pour pouvoir extérioriser de lourdes émotions dans un cadre secure. OUI J'AI MES FRAGILITÉS, et alors ? La fragilité est HUMAINE et elles nous concerne toutes et tous. 

Aujourd’hui je me dévoile totalement. Pourquoi ? Pour connecter en profondeur avec l’Etre que tu es, pour accompagner toutes celles et tous ceux que ça touchera à libérer à leur tour les mots et la parole. 

J’ai à Cœur de voir naître un monde plus Humain, où l’on ne se cache plus derrière des « ça va » faussement déclarés, où les Coachs sont vus comme des « sur-hommes », des "sur-femmes" qui sont en permanence dans un « Happy Mood ». Je veux un Monde où l’on regarde bien en face nos fragilités pour qu’elles puissent mieux se transmuter en Force et en Puissance. En GRÂCE. Oui c’est ça que je veux incarner : DU VRAI, DU PUR, DE L’AUTHENTIQUE ! 

Si ce texte a résonné en toi, je t'invite à le commenter, me montrer ton soutien. 
Il y aura certainement d'autres textes dans ce genre. 

Avec Joie de te lire,

Angélique 
Coach-Accompagnatrice
Médium-Énergéticienne
"Du Féminin blessé au Féminin Sacré,
D'un Monde Patriarcal à un Monde d'Équité,
Du "Soi Normé" au Soi Divin !"

PS : Je ne prends plus d'accompagnements avant septembre.
Par contre, tu peux te procurer sur mon site, dans la section "Manifeste" et "Programmes en ligne" :
- Le Manifeste "Ni Sainte, Ni Putain, je suis une Sorcière !", à 7,77 euros
- Le Pack ANCRAGE, guide + vidéo de 27 min, à 17 euros
- Le Soin "Savoir recevoir pour mieux donner", à 33 euros