Je sens venir le point de rupture, le point de non retour, le point de circonscription qui fait le stop final d’une partie de ma vie et qui laisse venir l’autre, celui qui arrive un peu plus tard ... Je suis vers le point qui fait mal, le point faible mais il reste le maillon fort ...
Il est des transitions, mêmes positives qu’il faut savoir gérer, digérer, peut-être même amadouer par moment, s’amadouer dans ces instants, ces moments, ces points de bascule qui font qu’avant était avant et ne reviendra jamais et que demain est demain, un autre jour, un futur soleil, un futur arc-en-ciel ... et une jolie forêt ? Un « demain » qui n’a jamais existé, qui n’a jamais même été éclairé, envisagé, un « demain » dont on ne connaît rien mais qui sera ... qui est déjà ... là ...
La confusion me sonne d’arrêter cet écrit et qu’il sera repris à posteriori …
La confusion est humaine et elle est reine d’un instant qui appelle un noeud, comme un noeud à la gorge à cet instant même, comme un noeud qui va être défait pour laisser place à une peau neuve. A l’horizon : un nouveau terrain de jeux, car la vie est une exploration continuelle. Et pis que si là je viens de me faire un bobo sans même le voir, l’apercevoir, j’ai envie de continuer à jouer, à jouer au jeu de l’évolution personnelle. Ce petit noeud à la gorge donnera à coup sûr une longueur de plus à cette étincelle, cette étincelle d’espoir, cette étincelle qui devient lumière à ce point final.
Ecrit par Angélique Cointet
